Aujourd’hui utilisée comme résidence d’artistes, la Maison Gueffier est avant tout un vestige de l’Histoire de la ville.
C’est au début du XIXe siècle que le plan de la nouvelle ville apparaît. Les premiers bâtiments naissent alors d’une construction en pisé et d’une architecture typique de l’époque. C’est le directeur général des Ponts et Chaussées qui préconise de construire des casernes et des logements pour les fonctionnaires.
Bâtie en 1807, la Maison Gueffier ne fait pas exception à la règle ! Elle est d’ailleurs le dernier édifice de la ville à avoir été conservée sous cette forme, car les autres bâtiments ont peu à peu été remplacés par des maisons en pierre.
C’est quoi, le pisé ?
Le pisé est une maçonnerie faite de terre tassée par couches superposées dans un coffrage, sans soutien de bois ni de paille.
La façade, côté esplanade, est ornée de sculptures. On y distingue les initiales de Victor Clair, architecte du département et l’un des précédents propriétaires.
La maison doit son nom à son dernier propriétaire, André Gueffier (1900-1989), avocat, homme politique et humaniste.
Le « Jardin des Latitudes », situé face à la maison Gueffier a conservé son caractère d’origine et offre ses doux ombrages aux promeneurs.
Acquise par la ville en 1997, la maison sera par la suite restaurée et ouverte au public en septembre 2002. C’est aujourd’hui La scène nationale du Grand R qui la gère. Elle est dédiée à l’écriture et à la littérature, propose des ateliers et des stages d’écriture, l’accueil d’écrivains ou encore des expositions. En effet, la Maison Gueffier est aujourd’hui une résidence d’artistes.