L’Yon dans la ville

Départ du sentier du parking du barrage de Moulin Papon.

Étang aménagé en 1994 qui est redevenu un cours d’eau en 2017 (suppression d’une vanne hydraulique). L’ancien plan d’eau est devenu un champ d’expansion de crue où s’est développée une prairie dense de roseaux, de hautes plantes herbacées vivaces ou encore d’iris. L'Yon a ainsi retrouvé son lit originel et ses méandres naturels.

Complexe sportif, canoë, escalade, boulodrome. les parcs d'Alluchon et de Rivoli sont traversés par des chemins pédestres et cyclables qui serpentent le long de l'Yon. Des traces d'anciennes voies pavées et des vestiges de moulins sont encore visibles.

En 1942, Raymond Prunier professeur d’EPS signe un bail de 99 ans avec la SNCF pour construire une piscine avec l’aide d’entreprise et de bénévoles. La piscine était surnommée bassin olympique car elle faisait 50 mètres. Inaugurée en 1945, la piscine des Pelles va fonctionner jusque dans les années 60. De nombreux enfants yonnais vont ainsi apprendre à nager dans l’Yon et vont utiliser le plongeoir.

Frayère à brochet : zone humide connectée à l’Yon. Le site doit garantir une connexion plus ou moins large avec le cours d'eau. Cette connexion constitue une zone d'appel au début de la migration (effluve de marais) pour venir se reproduire (la fraie).

De nombreuses lavandières y exerçaient encore leur pénible métier après la Seconde guerre mondiale (jusqu’en 1950) en aval et en amont.

Cette allée longeant l'Yon tient son nom de la tannerie Gozola qui s'y était installée en 1812. C'est sur cette rive que les peaux étaient préparées avant leur commercialisation.

Son nom date du Moyen-Âge et signifie "rue de l'eau qui bouille" car l'eau bouillonnait sur les pierres du gué qui permettait de traverser la rivière.

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