« Cette intuition d’un événement, d’une histoire qui attend là de commencer ou de finir, l’éprouvez-vous aussi ? »

Ces mots, tirés de D’où vient la lumière de Jakuta Alikavasovic, vont accompagneront durant votre parcours de cette exposition constituée de 31 photographies. 📷

Issues de quatre séries distinctes, elles sont le fruit du travail de Frédéric Stucin, spécialisé dans les portraits de personnalités ou d’anonymes. Ici le choix a été fait de vous transporter dans des atmosphères énigmatiques. ❓🤔

On touche du doigt l’obscurité ; on joue avec la lumière, naturelle et créée de toute pièce. Juste avant la tombée de la nuit, son procédé créatif s’actionne pour troubler le spectateur et transformer le parking d’un supermarché ou une station-service en un plateau de tournage. 🎥

On brouille ainsi la frontière entre imaginaire et réalité. On se met à apercevoir des silhouettes là où il n’y en a pas (ou peut-être que si ?), à percer les ombres de nos yeux infidèles, à rassembler nos méninges pour extraire du sens. 👀🧠🔍

Chaque cliché est une invitation à interpréter ou réinterpréter une histoire. Est-ce un jeune homme qui médite et divague sur le sens de son existence ? Un marcheur isolé qui s’offre une pause à l’abri des regards ? Un sans-abri qui a croisé l’objectif du photographe ? 🚶‍♂️

Parfois nul besoin de trouver du sens. L’image s’impose en nous sans qu’on lui donne notre permission. On se met alors à contempler pendant plusieurs minutes. On laisse nos yeux et notre esprit s’imbiber, comme si le cliché s’exprimait dans une langue qui ne nécessite aucun mot. 🗣

La plupart n’ont pas de noms. À quoi bon quand on touche directement à vos émotions ? ❤

À ceux qui aiment les mots autant que les images, les textes de Jakuta Alikavasovic posent un regard sur les photographies de Frédéric Stucin. Elle y dépeint sa rencontre avec les œuvres, entre inquiétude et émerveillement. 📝✏

C’est sans doute la meilleure façon de résumer ma visite de l’exposition. Entre inquiétude et émerveillement. Je n’ai pas vu l’heure que j’y ai passé. ✨

Je recommande l’exposition à tous les curieux de photographie ! 😄

  • L’exposition est accessible jusqu’au 2 mars 2024, du mardi au samedi, de 13h à 18h, gratuitement.
  • Des visites commentées gratuites sont organisées le 3 et 17 février à 14h, le 2 mars à 14h.
  • Une rencontre avec Frédéric Stucin est organisée le samedi 13 janvier à 14h, gratuitement et sur réservation (02 72 78 11 11).

Edouard, chargé de communication pour #destinationlarochesuryon

Espace d’art contemporain du Cyel

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